Le Lonicera similis var. delavayi, également appelé Chèvrefeuille du Père Delavay, cumule les qualités. Cette espèce botanique grimpante pousse vigoureusement, elle garde son feuillage en hiver et la plante livre en été une floraison massive en jaune crème et blanc, remarquablement parfumée en soirée. Très rustique, peu exigeante, c’est une véritable force de la nature qui partira à l’assaut d’une clôture ou d’une haie qu’elle métamorphosera en l’espace de trois ans.
Le Lonicera similis var. delavayi appartient à la famille des Caprifoliacées, comme tous les chèvrefeuilles. Il a été découvert en Chine avant 1896, date à laquelle il a été introduit en France pour la maison Vilmorin. Cette liane produit de très longues tiges volubiles, qui se lignifient rapidement, mesurant jusqu’à 5 m de longueur, de sorte qu’elle peut atteindre plus de 4.50 m de hauteur pour une ampleur équivalente. Sa croissance est rapide et vigoureuse. Les tiges sont garnies de longues feuilles persistantes mesurant 4 à 8 cm de long, de forme ovale lancéolée et de couleur vert foncé, disposées de façon alterne. La floraison commence généralement fin juin ou début juillet, elle est remarquablement abondante. Selon les régions et le climat, elle peut se renouveler jusqu’à septembre. Cette floraison prend la forme de fleurs tubulaires de 3 cm de long, passant rapidement du jaune clair au blanc. Elles diffusent, en fin de journée, un parfum puissant, très agréable pour les jardiniers mais aussi pour les abeilles et même certains papillons de nuits qui s’y rassemblent juste à la tombée jour. Elles possèdent deux grandes lèvres colorées et laissent les étamines apparentes. Après pollinisation par les insectes butineurs se forment des petites baies qui deviendront bleu-noir en automne. Toxiques pour les humains, elles font le régal de certains oiseaux.
Le Lonicera similis var. delavayi est idéal en couvre-mur pour habiller rapidement une clôture, un pylône, un arbre, une vieille haie de conifères ou encore une construction inesthétique. Vous pouvez placer à son pied des bulbes de printemps ou des cyclamens de Naples par exemple. Pour l’accompagner, choisissez une autre grimpante vigoureuse à floraison décalée : une clématite montana Mayleen, une bignone capreolata ou encore un rosier liane Seagull par exemple.
Lorsqu’il grimpe, le Chèvrefeuille lance des tiges pouvant atteindre 2 à 10 m de long en l’espace de quelques mois, permettant ainsi de garnir un treillage ou une clôture. Il présente un feuillage caduc ou persistant selon les variétés et offre une belle floraison blanche, jaune, orangée, rose ou rouge. Elle est généralement très odorante, en particulier en fin de journée.

Le Chèvrefeuille, s’il ne fait pas partie des sujets d’exception à acquérir à tout prix, trouve sa place dans tous les jardins. Il s’impose rapidement comme une évidence, à mi-ombre ou même à l’ombre qu’il tolère parfois très bien. Sa réussite ne dépend que d’une installation soignée, cette plante s’avérant très tolérante vis-à-vis de la nature du sol. Très accommodant, il se développe aussi bien dans un grand pot qu’en pleine terre. Il ne nécessite que peu d’entretien, hormis une taille annuelle lorsqu’il menace de s’échapper de l’espace qui lui est imparti.

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