L’Aralia nudicaulis, également appelée Aralie à tige nue, est une cousine vivace des grandes Aralies arbustives connue en Amérique du Nord pour ses propriétés médicinales. C’est une plante rhizomateuse d’aspect plus modeste, mais précieuse pour végétaliser les sous bois où elle s’étend sans jamais devenir envahissante. Elle a pour elle une excellente rusticité, un élégant feuillage découpé en folioles d’un vert foncé lustré et une floraison printanière charmante, en boules de petites fleurs d’un blanc-verdâtre suivies de fruits bleu-noir assez décoratifs. Elle s’installera volontiers dans un sol acide et drainé mais pas trop sec, y compris sous les grands arbres.
L’Aralia nudicaulis, de la famille des araliacées, est parfois nommée aralie chassepareille ou encore salsepareille au Québec, où ses racines ont été utilisées en herboristerie comme substitut aux salsepareilles européennes du genre Smilax. Cette espèce originaire des sous bois du nord et du nord-ouest de l’Amérique du Nord est une plante vivace à rhizome souterrain dont la végétation émerge du sol au printemps, et qui s’endort sous terre en hiver. Elle préfère l’humus acide des sous-bois et s’accommode assez bien des périodes sèches en été.
Cette aralie produit au printemps une feuille unique, portée par une tige qui lui est propre, haute de 50-60 cm. Elle se divise en 3 groupes de 3,5 ou7 folioles étalées de forme ovale, à extrémité pointue et à bords finement dentés. La couleur de cette végétation est d’abord teintée de rouge foncé, puis elle vire au vert foncé lustré à maturité. La floraison a lieu en mai-juin. Du rhizome émerge une tige florale de 30 à 40 cm de haut dépourvue de feuilles portant généralement 3 inflorescences en forme de boules de 5 cm composées de petites fleurs de couleur blanc verdâtre. Cette floraison est souvent cachée par la feuille, plus haute. Aux fleurs succèdent des petits fruits verts qui se colorent de noir-bleuté à mauirité, au mois de juillet. Comestibles, ces fruits possèdent cependant une saveur résineuse peu agréable.
C’est une curiosité botanique qui trouvera sa place dans un sous-bois clair, ou exposée au soleil du matin. Une fois installée, cette aralie ne demande aucun entretien et se propage en couvre-sol. On peut l’associer par exemple aux sceaux de Salomon, Asarum, muguet, liriopes et autres pervenches pour végétaliser le sol sous les arbres et les conifères, souvent difficile à aménager.
L’Aralia elata est un arbre qui prend une silhouette élégante, assez épurée, avec de fines et longues branches peu ramifiées, portant un feuillage majestueux, très découpé. Il possède de grandes feuilles divisées en nombreuses folioles ovales. Sa végétation très ample apporte un style exotique au jardin ! Certaines variétés sont remarquables par leur teinte originale : on apprécie notamment l’Aralia cordata ‘Sun King’, au feuillage doré, très lumineux ; ainsi que l’Aralia ‘Silver Umbrella’, qui porte des folioles vertes marginées de blanc. L’Aralia offre également une belle floraison blanche, en grandes panicules, donnant un effet vaporeux, très léger. En automne, les fleurs sont remplacées par de petits fruits noirs ou pourpre foncé, très appréciés par les oiseaux. L’Aralia est souvent confondu avec le Fatsia japonica, qui est communément appelé « Faux Aralia ».
L’Aralia est une plante vigoureuse, assez résistante et plutôt rustique. Il se plait à mi-ombre, dans un terrain frais, riche, drainant. Il n’a pas vraiment besoin d’entretien, hormis le fait de supprimer de temps en temps les drageons qui apparaissent. L’Aralia apporte au jardin un aspect exotique, luxuriant ; il est idéal pour recréer une ambiance « jungle ». Il permet également d’aménager une zone très naturelle, en sous-bois, à mi-ombre. Il se marie très bien avec d’autres plantes aux feuillages généreux : fougères, hostas, brunneras, sceaux-de-salomon…

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